ESCCAP France propose des textes d'information à destination des propriétaires d'animaux de compagnie sur les bonnes pratiques de traitement et de prévention des maladies parasitaires. Ces textes peuvent être repris sur les pages Facebook et les sites Internet des vétérinaires.
Si vous habitez dans l'est de la France ou si vous y êtes allé en vacances, vous avez probablement déjà entendu parler de l'échinococcose alvéolaire. C'est cette maladie que l'on peut attraper en mangeant des myrtilles, des champignons ou d'autres végétaux souillés par des parasites provenant des crottes de renard. Sa présence dans l'est de notre pays ainsi qu'en Auvergne est connue depuis longtemps, mais elle s'est étendue dernièrement à tout le nord de la France, en incluant la région parisienne et la Normandie.
Le ver en cause est Echinococcus multilocularis. Il est présent dans le tube digestif des renards, où il pond des œufs. Si ces œufs, déposés dans la nature par le renard, sont avalés par un humain, ils donnent naissance à une larve qui détruit progressivement le foie. Les chiens peuvent aussi être porteurs du ver adulte et présenter un risque pour l'homme. Ils se contaminent de la même façon que les renards, en mangeant des petites proies (campagnols, souris) porteuses du parasite. Dans les régions à risque, les crottes des chiens qui ont la liberté de chasser peuvent donc contenir les œufs du parasite, œufs que l'on peut retrouver sur les surfaces où les animaux font leurs besoins, comme le gazon ou le potager par exemple, mais aussi sur leur pelage.
L'échinococcose humaine est assez rare mais c'est une maladie grave et difficile à soigner. Dans les régions à risque, c'est-à-dire quasiment la moitié nord de la France, il est nécessaire de respecter des mesures de prévention suivantes :