ESCCAP France propose des textes d'information à destination des propriétaires d'animaux de compagnie sur les bonnes pratiques de traitement et de prévention des maladies parasitaires. Ces textes peuvent être repris sur les pages Facebook et les sites Internet des vétérinaires.
Pour vivre et se reproduire, les tiques ont besoin de chaleur et d'humidité, conditions environnementales que l'on trouve en France métropolitaine surtout au printemps et en automne. C'est pourquoi le risque que nos animaux de compagnie soient mordus par des tiques est augmenté à ces deux saisons, et que les propriétaires doivent être encore plus vigilants que d'habitude.
Une morsure de tique est par elle-même sans grande conséquence. La tique prélève du sang et se détache au bout de quelques jours. Il faut qu'un chien ou un chat soit parasité par un très grand nombre de tiques pour que cette perte de sang ait une répercussion sur sa santé. Le risque réside essentiellement dans la transmission par les tiques de microbes responsables de maladies. Ce danger concerne surtout les chiens, les microbes transmis étant à l'origine de maladies parfois graves : piroplasmose, ehrlichiose, anaplasmose, borréliose de Lyme... La transmission d'agents infectieux aux chats est aussi possible, mais plus rare et avec moins de conséquences semble-t-il.
Le risque est variable en fonction du mode de vie de votre animal et de l'endroit où il habite. Un chat ou un chien qui ne sort jamais est peu exposé (même si une espèce de tiques présente dans le sud de la France peut parfois vivre dans les habitations). A contrario, si votre animal se promène dans les bois ou les landes, il a de fortes chances de rencontrer des tiques. Mais il est aussi possible pour un chien ou un chat d'attraper des tiques dans un jardin public. On peut donc considérer que tout animal vivant en France métropolitaine et ayant accès à l'extérieur peut avoir des tiques.