ESCCAP France propose des textes d'information à destination des propriétaires d'animaux de compagnie sur les bonnes pratiques de traitement et de prévention des maladies parasitaires. Ces textes peuvent être repris sur les pages Facebook et les sites Internet des vétérinaires.
La principale source de contamination des chiens et des chats par les puces est l'environnement. En hiver, dans la plupart des régions françaises, les conditions climatiques limitent le risque d'attraper des puces à l'extérieur. Par contre les habitations, chauffées, sont un milieu idéal pour le développement de ces parasites.
Il peut donc, en fonction de son milieu de vie, être nécessaire de traiter un chat ou un chien contre les puces en hiver.
Les puces ne naissent pas sur les chiens et les chats. Leurs œufs, pondus dans le pelage des animaux parasités, tombent sur le sol et donnent naissance à des larves. Celles-ci se transforment en nymphes capables d'attendre plusieurs mois dans l'environnement les conditions favorables à la génération de nouvelles puces adultes.
Pour réaliser ce cycle de reproduction, les puces ont besoin de chaleur et d’humidité. En période hivernale, les puces ne peuvent pas se développer dans le milieu extérieur (haies, tas de bois et autres refuges contaminés). Et comme la principale source de contamination est l'environnement (le passage direct d'un animal à un autre est possible mais très rare), les risques de contamination à l'extérieur des chats et des chiens qui sortent sont très faibles en hiver.
Cependant, la très grande majorité des chiens et des chats vivent aujourd'hui dans des appartements ou des maisons. Chauffés, les bâtiments réunissent les conditions idéales pour la survie et le développement des puces. Si celles-ci s'installent dans un logement, le risque de contamination des animaux est permanent. Alors, faut-il traiter ou pas ?